Ce secteur est constitué pour l’essentiel des entreprises dites «traditionnelles» de l'armement. Il concerne la production des armes légères, des munitions et des roquettes, des poudres et explosifs, et des équipements et outillages spécifiques à la fabrication d'armes ou de munitions. Ces entreprises sont toutes situées en Région wallonne et ont une activité généralement très dépendante des contrats militaires. Elles sont plus intensives en main-d'œuvre et fortement dépendantes des exportations extracommunautaires. Ce secteur devient toutefois de plus en plus technologique. Les armes légères et les munitions de nouvelle génération intègrent en effet souvent des composants de haute technologie (optronique et systèmes de visée, systèmes de guidage de précision, enregistrement des données), donnant aux entreprises un rôle d'intégrateur de systèmes qui suppose la maîtrise de technologies de pointe et une main d'œuvre beaucoup plus qualifiée que dans le passé. C'est indiscutablement le cas d'une entreprise telle que la FN Herstal.
Le deuxième pôle concerne les entreprises des secteurs aéronautique, électronique et spatial. Ce pôle est moins dépendant des activités militaires que dans les années 1980 et antérieures, mais il a été fortement secoué par les grandes restructurations européennes engendrées par la constitution des groupes BAE Systems, Airbus (ex-EADS), Thales et Safran au cours des années 1990 et 2000.
Ce secteur regroupe des entreprises spécialisées, notamment, dans la fabrication de textiles et protections militaires, tels que les tenues de protection NRBC, les gilets pare-balles, les tentes et abris spécifiques ou les accessoires de camouflage.
Ce secteur regroupe des entreprises spécialisées dans la fourniture de services et de moyens qui répondent aux besoins opérationnels des forces armées, notamment dans le domaine logistique. Ce secteur ne compte actuellement qu’une seule entreprise spécialisée dans le transport de marchandises stratégiques (équipements militaires, munitions…).